Un phénomène exceptionnel, de l’avis unanime des agriculteurs de la Casinca et de la Marana, qui n’avait atteint un tel paroxysme depuis cinquante ans, a affecté notre commune en partie sud et plus particulièrement la partie basse du quartier Brancale.
Les services techniques de la Commune n’ont pas ménagé leurs efforts pour venir en aide aux sinistrés et je tiens à saluer toutes celles et ceux qui spontanément ont apporté leur soutien pour les
opérations de déblaiement et de nettoyage.
La Commune a immédiatement réservé 10 logements pour pouvoir héberger les personnes sans abri et a demandé l’aide de la protection civile pour équiper le COSEC de Lucciana en cas d’aggravation de la situation.
Notre secrétariat est à la disposition des agriculteurs et des résidents de Brancale pour recenser les dégâts, de manière à pouvoir instruire un dossier calamités agricoles et un dossier de reconnaissance de catastrophes naturelles.
Etant mis en cause à titre personnel, je comprends tout d’abord la détresse et le désespoir des riverains de Brancale.
J’assume ma fonction de Maire, mais je ne peux tolérer la mauvaise foi, et je tiens à rectifier la vérité.
Lorsque je suis élu Maire en 1995, je trouve un POS et des terrains constructibles. Je n’ai pas à l’époque, en l’absence de plan de prévention de risques inondations (PPRI) les moyens juridiques
pour refuser des permis et les mêmes qui polémiquent aujourd’hui auraient mis la Commune au tribunal, en cas de refus.
A aucun moment ceux qui affirment leur non connaissance de l’inondabilité, ne sont venus nous rencontrer pour s’assurer d’éventuels aléas concernant le terrain dont ils faisaient l’acquisition.
Tout un chacun peut constater que le PLU actuel tient compte de cette état de fait.
J’attire l’attention des résidents que lors des pluies torrentielles d’octobre 2014, les quartiers de Casamozza, de Lago et de Lamajone on été gravement atteints, à l’inverse de Brancale où il ne s’est rien passé et ce contrairement à d’autres épisodes, hors crues du Golu.
Une partie du problème a donc été réglé.
Mon collègue Maire de Vescovato Benoît Bruzzi, que j’ai contacté, est d’accord pour solliciter conjointement avec la Commune de Lucciana, une réunion avec les communautés de Marana-Golu et
de la Casinca, ainsi que les services de la CTC et de l’Etat, pour mettre en place une stratégie d’aménagement de cette partie du Golu.
Joseph Galletti
Maire de Lucciana